En quoi consiste le tourisme écologique ?

Tourisme écologique

Publié le : 28 août 20206 mins de lecture

Dans le but d’explorer de nouveaux horizons, le tourisme est sans nul doute une des activités les plus prisées surtout quand il est effectué de manière responsable. En quoi consiste donc le tourisme écologique ?

Qu’entend-on par tourisme écologique ?

Apparu depuis presque une quarantaine d’années, l’écotourisme est une forme d’expédition qui se pratique dans le total respect de l’environnement. En guise de précision, cette acception est un peu récente, car c’est seulement en 1983 que l’architecte mexicain Héctor Cebllos a mis en place une telle interprétation. Selon lui, le tourisme doit générer un apport bénéfique pour l’écologie ainsi que pour les destinations hôtes. Bien que le mexicain soit jugé comme l’initiateur de ce concept, dès 1976, une étude portant sur le rapport entre le tourisme et son impact sur l’environnement a été établie par Gerardo Budowski à travers son article intitulé « Tourism and Environmental Conservation: Conflit, Coexistence or Symbiosis ? ». En 1991, la Société internationale du tourisme (TIES) a défini l’écotourisme, de manière simple, au même titre qu’une sorte d’aventure responsable. Vers 2015, la même institution a mis cette définition à jour en le considérant comme des voyages responsables axés sur l’exploration de la nature, et qui conservent l’écosystème dans des aires naturelles tout en soutenant la richesse et le bien-être des habitants locaux. Cela revient à dire que le tourisme écologique est une action touristique impliquée dans le développement durable. Il sert également de levier pour la préservation de la biodiversité et les ressources culturelles d’une région. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.tourismeecologique.fr.

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Les différents principes de l’écotourisme

En se référant aux propositions de la Société internationale du tourisme, les principes de l’écotourisme se fondent sur quelques points essentiels. D’abord, il se doit de diminuer les répercussions sociales, physiques, psychologiques et comportementales du tourisme sur l’écologie. Puis, le tourisme durable tente de contribuer en permanence à la sensibilisation des organismes concernés sur les risques culturels et écologiques des endroits explorés. Il convient aussi de noter que le tourisme dit écoresponsable doit fournir des expériences positives aux touristes ainsi qu’aux habitants. Il sert non moins d’apport économique essentiel à la protection de l’environnement. Cela peut générer des conséquences avantageuses sur la réserve de la population locale. Du point de vue culturel, le tourisme vert est dans l’obligation de respecter les privilèges et les croyances des collectivités locorégionales et œuvrer avec la participation de ces dernières dans l’objectif de promouvoir leur autonomie.

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Les meilleures destinations pour un tourisme durable

Quand il est question d’explorer le monde de manière responsable, quelques destinations sortent du lot. Pour commencer, c’est difficile de ne pas citer le Costa Rica qui est la référence mondiale de l’écotourisme. Il se démarque des autres au moyen de sa richesse en matière de biodiversité. Certes, 25 % de la superficie du pays est protégée. Sans oublier que la vie sauvage qui est présente dans le territoire costaricien demeure fortement préservée. À ce sujet, 6 % de la biodiversité mondiale y sont regroupés.

De son côté, le Canada attire les touristes responsables par le biais de ses immenses parcs nationaux. A priori, la région propose aux voyageurs la réserve naturelle de Prince Albert qui s’étend sur une superficie de 3874 km2. C’est la destination idéale pour admirer les lacs glacials. Dans le parc, la nature offre des vues pittoresques formées par des forêts arctiques d’une verdure à couper le souffle. Autrement, avec sa chaine de montagnes stupéfiante, le parc national du Gros-Morne qui est classé patrimoine mondial de l’UNESCO est un des endroits de rêve pour les amoureux de trek et les alpinistes.

Le Brésil est incontestablement la nation qui propose les meilleures aventures avec ses forêts amazoniennes. Ses sites peu fréquentés et vierges font du Brésil la destination écotouristique par excellence.

L’écotourisme urbain

C’est faux de penser que le tourisme durable est réservé exclusivement pour les expéditions naturelles en brousse ou dans les zones reculées, mais il peut aussi être adapté dans les grandes villes du monde. Toutefois, le tourisme responsable dans les milieux urbains est souvent contesté, pour ne pas dire qu’il n’est pas encore mis en pratique. Heureusement, certaines villes totalisent bon nombre de progrès en matière de tourisme durable dans le contexte citadin. En prenant à titre d’exemple l’Oamaru, une ville néozélandaise, elle s’est engagée dans la mise en place d’un projet écotouristique urbain qui se fonde sur la protection et l’observation des pingouins. Il n’y a pas que la Nouvelle-Zélande qui se rue vers cette évolution écotouristique, mais le Maroc également. Cette destination maghrébine s’est mise à la conservation de la nature, à l’éducation environnementale et à l’écotourisme urbain par le biais d’une manifestation culturelle consacrée à l’art du jardin (jardinage). Les villes européennes s’illustrent aussi dans le tourisme vert à l’image de Zurich. En effet, le centre mondial des secteurs bancaires a implanté un musée des arbres (environ 2000 pieds) en pleine cité pour préserver l’écologie.

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